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Nos mal-aimés d’après askolovitch claude

Marque : GRASSET

Vendeur : LIBRAIRIE SANA

Description :

Nos mal-aimés d’après Askolovitch Claude: « C’est l’histoire d’un journaliste vaguement connu et qui en a vu d’autres, qui se retrouve chômeur pour avoir défendu la viande halal. Il décide d’en faire un livre, pour comprendre ce qui nous arrive, dans ce pays où Madame Le Pen est proclamée « normale » et où des socialistes veulent bannir les puéricultrices voilées.C’est l’histoire de ces musulmans de France, que l’on n’aime pas avec les meilleures intentions du monde, et qu’on oblige à se fondre ou à se cacher, à mentir sur eux-mêmes ou à périr socialement.C’est l’histoire d’une banquière qui prie en cachette dans un placard à balais, d’une étudiante qui retire son voile pour décrocher un stage, d’un salafiste qui conduit des bus et visite Disneyland, d’un médecin qui venge sa mère universitaire qui n’a jamais pu travailler - parce que la République ne voulait pas de son voile. Et celle d’un écolo qui aurait pu devenir ministre en Tunisie islamiste, d’un rappeur marié à 15 ans devant monsieur l’Imam, d’un footballeur chaste par amour de Dieu, et d’un prédicateur frère musulman qui cite Camus et écrit des poèmes.Ce sont des Français râleurs qui mangent du tournedos halal et trouvent parfois bien des raisons au Hamas – car rien n’est simple, que croyez-vous?C’est l’histoire d’un pays, le nôtre, qui traite mal une partie de lui-même, qui se ment sur la République et la laïcité quand il piétine les gens et rate ce qu’il devient : une France métisse et aussi musulmane, instable et complexe, une France riche, si elle osait, si elle arrêtait de trembler et de se complaire dans son déclin. » Biographie de l'auteur: Il est comme ça, Claude Askolovitch: excessif, attachant, auto-centré. Courageux aussi. Il vient de publier, Nos Mal-Aimés, Ces musulmans dont la France ne veut pas (Grasset). Et cela lui vaut d’être au cœur d’une polémique. On l’attaque à l’arme lourde. Il est dénoncé comme «islamophile» par ceux qu’il accuse d’être «islamophobe»: Caroline Fourest dans Le Nouvel Obs, Natacha Polony dans Le Figaro, Maurice Szafran et Eric Conan dans Marianne ou encore Elisabeth Levy dans Le Point –tous lui règlent son compte. Et ces attaques par trop violentes ont fait, malgré elles, le succès de l’ouvrage: le meilleur moyen de réduire l’effet d’un livre qu’on n’aime pas, c’est de ne pas en parler, surtout pas de l’attaquer au vitriol! Que dit Askolovitch dans ce livre devenue pamphlet? Il s’agit d’abord d’une enquête: il a rencontré un musulman qui aide les SDF et leur offre la soupe populaire; un imam pacificateur à Drancy; une employée de banque qui prie en cachette dans un placard à balais; un salafiste qui travaille à la RATP; un syndicaliste Force Ouvrière à Marseille, supporter de l’OM –et intégriste. Bref des portraits. Bien ciselés. Au-delà de l’enquête, une thèse sous-tend le livre de Claude Askolovitch et c’est elle qui fait débat. Selon l’auteur, nous serions devenus islamophobes. Et que c’est la laïcité (donc la France) qui opprime désormais les musulmans. Il regrette «que l’islam [soit] une obsession, une maladie française, une passion gauloise, une humeur nationale». Askolovitch dénonce le camp laïque qui opprime et oppresse: il a dans le collimateur —plus encore que la droite ou l’extrême droite—, la gauche laïque coercitive. Qui a «fabriqué ce gâchis». Débat piégé dans lequel on s’engouffre avec ce livre. Pour Claude Askolovitch, nous serions donc allés trop loin. Interdire le voile à l’université, c’est excessif. Il défend les femmes voilées qui s’occupent d’enfants à leur domicile, car la laïcité s’applique à l’espace public, et non pas à l’espace privé. Il prend aussi la défense de l’employée voilée de la crèche Babyloup, et consacre à l’affaire un chapitre complet. (Il y dénonce une «fausse laïcité» car, selon lui, ce n’était pas normal de sanctionner cette employée au nom de la laïcité car il s’agissait d’une école privée, non publique. Sa position fait écho à la décision si controversée, et pourtant si prévisible, de la Cour de cassation qui a donné raison à l’employée voilée).